Extrait d’une session d’hypnose régressive:
« Je ferme les yeux et progressivement, je me sens sombrer dans un état de torpeur agréable qui m’emporte à l’intérieur de moi, dans un espace intérieur encore assez inconnu. Un endroit paisible dans lequel je me sens entourée d’animaux et en contact avec la nature tout autour de moi. Mon corps est à la fois complètement vide de tensions et à la fois plein de fourmillements. C’est spécial, mais très agréable…
Moi qui viens pour contacter la puissance de mon féminin, retrouver confiance en moi et oser ouvrir mon coeur… Je me sens excitée à l’idée de commencer ce voyage intérieur.
Soudain, mon estomac se noue. Mes sourcils se froncent.. Je me retrouve dans le noir.
La thérapeute m’emmène plus en moi et, je me retrouve dans une vie antérieure, ou en tous cas, j’expérimente un autre moi, tout aussi réel que le moi habituel. Je me sens être une femme d’environ 30 ans, prise d’une profonde tristesse, ainsi que d’une peur panique au ventre. Je me sens si seule, incomprise, mise à part ! Mon corps se referme sur lui même et mon estomac se noue encore plus…
Soudain, les choses s’éclairent et je prends conscience qu’on veut ma mort. Mais pourquoi donc? La douleur est si forte… Pourquoi souhaite t’on mon départ à ce point?!
Avec l’aide de la thérapeute, une autre scène arrive, plus ancienne celle la. Je me vois guérir d’autres femmes.
Pendant mes guérisons, je me sens traversée par une énorme force. Je me sens moi même: mon ventre est plein et un immense sensation de partage, de connexion et d’Amour me traverse.
On avance à nouveau dans cette vie, et là, je sens une corde autour de mon cou. Je sais alors instinctivement que je vais mourir, je suis glacée de peur. Sur cette place de village, les villageois ont décidé de me supprimer.. Je perçois que c’est ma force, ma puissance de femme guérisseuse qui a causé ma mort. Une immense rage teintée d’injustice m’envahit! Moi qui faisais le bien, est-ce ainsi qu’on me remercie !??
La thérapeute me fait passer la porte de la mort, et dans ce doux accompagnement, je peux alors ressentir mon âme quitter mon corps. Un immense soulagement m’envahit… J’ascensionne dans les plans subtils et ressens alors la présence de mes guides de lumière. Un doux manteau agréable m’enveloppe. Mon corps vibre alors doucement… Quel délice!
Un guide de lumière s’approche de moi et m’explique que dans la vie que je viens de quitter, j’étais venue prendre, notamment, conscience que la mort réelle n’existe pas, qu’il ne faut pas en avoir peur car il y a toujours quelque chose après. Tout est en cyclique.
Egalement, j’étais venue prouver aux autres femmes qu’elles pouvaient continuer à être elles mêmes, être leur véritable nature de guérisseuse, rester elles mêmes, même si la mort POUVAIT parfois s’en suivre. Car c’est ainsi que nous les femmes offrions notre Amour sur terre …
La thérapeute m’emmène à ressentir cela dans mon corps, qui se libère alors progressivement. Un soin m’est prodigué… Je suis ébahie de la force dont j’ai fait preuve. Un sentiment d’émerveillement nait en moi par rapport à cette femme, sa force, sa noblesse de coeur. Cette femme, enfin, moi ! Une partie de moi a parfois du mal à conscientiser que c’était réellement moi, mais mon corps réagit tellement à cette vie, que je peux difficilement le douter…
C’est la que le cadeau concret arrive, je ressens que la puissance de la guérisseuse que j’étais est toujours présent en moi… Ca coule de mes mains. Je ressens cette profonde connexion entre mon ventre et mes mains. Je ressens que je soigne à travers mon intuition… Quelle joie ! Moi qui avait toujours souhaité aider les autres… Tout ceci avait un sens concret maintenant …
Toujours guidée par la thérapeute, un autre cadeau arrive… Celui de la véritable compassion. Celle que je ressentais, jadis, et que je pouvais ressentir maintenant comme une évidence. Je ressens mon coeur s’ouvrir et je le laisse parler, sans me cacher – habitude que j’ai depuis mon enfance -. Là, je le sens non seulement ouvert, mais je ressens surtout que quand il s’ouvre ainsi, il rayonne tellement d’amour qu’il ne peut plus être blessé… Quel bonheur m’envahit alors !
La thérapeute m’emmène, alors, dans un des futurs potentiels de ma vie présente, et je me vois dans une maison, le mienne, avec des travaux complètement terminés. Des gens semblent attendre dans une pièce… Je prends conscience que ces gens sont des patients, des gens qui me font confiance et qui attendent de recevoir des soins de ma part. A nouveau, mon corps se met à trembler de bonheur: j’ai ENFIN pu me réaliser ! J’ai enfin confiance assez … Une fierté m’envahit, mon corps vibre !
Un seul mot me vient: MERCI »